Septembre 1971. Robert Badinter, Professeur de droit privé, accepte de retourner aux assises, après une longue absence, pour défendre Roger Bontems, accusé de deux meurtres commis avec Buffet lors d’une prise d’otages en prison. Après s’être penché sur le dossier, l’avocat a la conviction de son innocence. Comme il le dit lors d’un plaidoyer : « on ne tue pas celui qui n’a pas tué ». Alors qu’aucune preuve n’est apportée de son implication, Bontems est néanmoins condamné à mort et guillotiné en 1972.