Notre société est-elle malade de sa violence ? Question posée au sortir d’une séquence qui a signé le retour de la violence dans l’espace public : dans les cortèges contre la réforme des retraites, autour de la méga bassine de Sainte-Soline… Une violence devenue le mode d’action de certains manifestants, mais qui est aussi pointée du doigt du côté des forces de l’ordre, accusées de “violences policières”... Une expression contestée qu’on interrogera ce soir : peut-on vraiment parler de violences policières quand l’État a le monopole de la violence légitime ? A-t-on raison de lui opposer la “légitime violence” d’un peuple mécontent ? Mais d’ailleurs, la violence peut-elle vraiment être légitime ? Qu’est-ce que cette question raconte du moment, de l’époque, de la crise démocratique que nous traversons ?