Il a violé à six reprises à Marseille et Aix-en-Provence. Toujours à la sortie d’un collège ou d’un lycée. Ses victimes ? Des adolescentes ou de très jeunes femmes, âgées de 11 à 22 ans. Trois autres ont été agressées. Pendant dix ans, Jean-Jacques Prévost a agi en toute impunité. Malgré la détermination de la brigade des mineurs, des policiers et du parquet des Bouches-du-Rhône. Dix ans de recherches, de fausses pistes, avant qu’on ne retrouve le violeur des collèges : un père de famille, bien sous tous rapports. La police l’avait surnommé "le blond". 11 janvier 1999. Il est 15 h lorsque retentit la sonnerie du collège. C’est l’heure pour Caroline, 13 ans, de rentrer chez elle. Elle emprunte un tunnel sous l’autoroute ; un passage bruyant où un homme l’approche et la menace avec un couteau. Il l’attache avec une cordelette rouge, plante l’arme près de son visage et la viole. Le soir même, Caroline porte plainte. Les policiers prennent l’histoire de la jeune fille très au sérieux mais l’empreinte ADN relevée sur place ne correspond à aucune personne fichée. Heureusement, l’adolescente se souvient très bien du visage de son agresseur : un homme d’une trentaine d’années, blond, avec des lunettes. Un physique banal, sur lequel il faut travailler...