En 1996, Willy Pomonti, un retraité, est retrouvé mort, torturé à la perceuse jusqu'à l'arrêt cardiaque. Seule piste : quelques mégots de cigarettes d'une marque que Pomonti ne fumait pas. Mais les analyses ADN ne donnent rien. Huit ans après le meurtre, le FNAEG, le Fichier national des empreintes génétiques, s'est élargi et la probabilité de retrouver le tortionnaire du retraité est plus forte. La police identifie Michel Ambras, un petit escroc. Pourquoi cet homme se serait transformé en tortionnaire ? En garde à vue, il évoque un complice, un certain Lepetit, qui l'aurait entraîné dans un cambriolage. Mais l'homme, qu'il a connu en prison, est mort. Au procès, en septembre 2010, ni les experts ni l'accusé lui-même ne peuvent apporter d'explication à ce déchaînement de violence. Le jury le condamne à 25 ans de prison.